Cette semaine sera une semaine dĂ©terminante pour les Français mais Ă©galement pour les entreprises. Lâadoption dâune motion de censure signifierait lâouverture dâune nouvelle pĂ©riode dâinstabilitĂ© et un nouvel arrĂȘt de lâĂ©conomie qui tourne dĂ©jĂ au ralenti. Une France sans budget ouvrirait la porte Ă une crise de la dette dont les consĂ©quences frapperaient de plein fouet les acteurs Ă©conomiques.
La dĂ©rive dramatique des comptes publics, jamais contrĂŽlĂ©e depuis des annĂ©es, atteindrait son apogĂ©e renvoyant une bien triste image dâun monde politique plus prĂ©occupĂ© par ses querelles et divisions politiciennes que par lâintĂ©rĂȘt de notre pays.
Le dĂ©bat est sain, les critiques aussi. Alors que le budget prĂ©sentĂ© fait plus la part belle aux augmentations de recettes quâaux diminutions de dĂ©penses, il est logique que la construction budgĂ©taire donne lieu Ă des nĂ©gociations et des concessions. Mais lâadoption dâune motion de censure sans possibilitĂ© dâorganiser de nouvelles Ă©lections, ne rĂšglerait rien. Elle ne ferait, au contraire, quâaccroĂźtre nos difficultĂ©s.
Laisser notre pays sans solution serait faire preuve dâirresponsabilitĂ©. La France et les Français, les entrepreneurs et les salariĂ©s, en paieraient lourdement le prix. Et nos entreprises seraient les premiĂšres victimes.
Câest pourquoi la CPME en appelle solennellement Ă la responsabilitĂ© des Ă©lus. Ne sacrifiez pas nos entreprises sur lâautel de vos ambitions !